La course à la mer

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La Meuse est franchie le 13 mai après-midi. L’infanterie française est hébétée, dispersée, isolée par la durée et la violence du bombardement aérien. L’infanterie allemande franchit la ligne de collines boisées qui dominent Sedan et s’infiltre dans la vallée de la Bar. Aucun char n’a pu passer.

Le 14 mai, deux ponts sont opérationnels, les chars peuvent passer. La pauvre contre-attaque française engagée avec des chars légers est écrasée à Bulson et à Connage. Chémery est atteint avant midi. Après midi, le fougueux Guderian lance l’opération course à la manche.

Le 15, quelques lieux résistent héroïquement afin de retarder l’avance ennemie et permettre l’arrivée de renforts : La Horgne – Bouvellemont – Faissault. La 6° Panzer Division atteint Montcornet avant le XIX° Corps blindé de Guderian, vexé. Les itinéraires sont précisés pour éviter le mélange des unités.

Le 16, Von Kleist commandant le XXII° groupe blindé, effrayé par la rapidité de l’avance, la confusion qui survient, le danger d’attaques latérales coupant la route des approvisionnements, ordonne un arrêt pour le 17 à 00h. Mais les avant-gardes sont déjà sur l’Oise… et la Somme !

Le 17, léger flottement, Guderian consterné proteste et après quelques péripéties, l’avance peut reprendre.
Le 18 l’avance reprend.
Le 19, les troupes sont dans les environs d’Arras.
Le 20, Amiens, Abbeville et la Manche sont atteints. Le plan COUP de FAUCILLE a réussi !
L’armée du Nord est encerclée !

De violentes contre-attaques seront tentées au niveau d’Arras (21 et 22 mai) pour rompre cet encerclement, mais elles ne réussiront pas.

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