10 et 11 mai : leurre au Nord, Panzer au Sud

Le leurre hollandais

Carte leurre
Largage massif de parachutistes pour s’emparer des ponts et des terrains d’aviation (Dordrecht – Waalhaven). Des hydravions se posent sur la Meuse à Rotterdam. Les Hollandais réagissent : bombardement de Waalhaven par l’artillerie et par la RAF.
Au Nord, largage massif de parachutistes sur Leyde et La Haye, mais échec: avions embourbés, détruits (180 sur 450). Lourdes pertes allemandes.
Repli difficilesur Rotterdam.
A 6h30 : appel au secours à la France qui lance la manoeuvre Dyle.
En Belgique: attaque du fort d’Eben Emael avec des planeurs. Prise des ponts du canal Albert.

11 Mai :
La 7è armée française arrive à Breda et Tilburg mais est violemment prise à partie par l’aviation allemande.
Reddition du fort d’ Eben Emael réputé imprenable…
L’armée hollandaise résiste, fait sauter nombre de ponts, lance de nombreuses contre-attaques notamment à Dordrecht mais arrivée de renforts par avions qui se posent sur l’autoroute Dordrecht-Moerdijk. Arrivée des avant-gardes de la 9° PzDiv sur Dordrecht.

12 Mai :
Les combats se poursuivent. Les renforts allemands réussissent à percer les lignes en divers endroits. La 7è armée française se replie au nord de la Belgique.

13 Mai :
La résistance hollandaise se concentre sur le front est de la forteresse Hollande. La 9° PzDiv entre au contact avec la 7è armée et l’oblige à se replier.

14 Mai :
Violente attaque vers Anvers qui encercle une partie des éléments de la 7è armée. A Rotterdam, ultimatum allemand aux défenseurs hollandais. Bombardement du centre de la ville bientôt en flammes et en ruines (850 morts civils). Protestation hollandaise et reddition.

15 Mai :
Signature de l’armistice entre la Hollande et l’Allemagne. Les troupes françaises continuent le combat.

Déplacement des chars

Chars leurre
Les stratèges français avaient prévu l’entrée de troupes françaises en Belgique en cas de violation de sa neutralité et à son appel, dans le but de retarder des agresseurs.
C’est le cas le 10 mai : des unités mobiles (blindés légers – cavalerie – spahis) entrent en Belgique mais se heurtent vite aux avant-gardes allemandes et sont obligées de faire demi-tour.
Les observations précises de l’aviation de reconnaissance ne convainquent pas l’Etat Major de l’importance de l’attaque en Ardenne.

Le 12, les troupes allemandes débouchent ainsi au dessus de SEDAN.

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